Portrait d’une militante: Sylvie Lemieux

Qui sont celles et ceux qui décident de donner temps et énergie au SEUQAM? Quelles sont leurs motivations? Qu’est-ce que leur implication syndicale leur apporte? Dans le but de mieux connaître les membres du SEUQAM qui décident de militer activement au Syndicat, nous vous proposons une série de portraits de membres, militants au SEUQAM.

Aujourd’hui, nous vous présentons Sylvie Lemieux, technicienne au Département de chimie et militante active au SEUQAM depuis l’automne dernier au Comité de perfectionnement.

Diplômée du cégep Ahuntsic en chimie-biologie au début des années 80, Sylvie Lemieux a débuté sa carrière de technicienne en décrochant de petits contrats dans des compagnies telles que Pepsi-Cola, Hygrade La Belle Fermière et Orange Maison. Au cours de cette période, elle accepte également un contrat d’un semestre à l’UQAM. Même s’il s’agit d’un simple remplacement à demi temps, celui-ci s’avérera déterminant pour la suite de sa vie professionnelle.

En effet, à l’automne 1984 un choix déchirant s’offre à Sylvie : rester à Orange Maison où elle occupe maintenant un emploi permanent ou encore revenir à l’UQAM à titre de surnuméraire. Sa précédente expérience à l’UQAM la convainc d’accepter cette dernière offre. Voyez-vous, Sylvie trouve le milieu stimulant et le type de travail qu’on lui demande correspond tout à fait à sa curiosité intellectuelle. Elle plonge donc et ne le regrettera pas puisqu’en août 85 elle décroche un poste permanent au Département de chimie, poste qu’elle occupe toujours. Dans son travail elle apprécie particulièrement  la diversité des mandats qui lui sont confiés ainsi que les contacts avec les étudiants.  Ayant elle-même fait un baccalauréat en sciences biologiques à l’UQAM – à temps partiel le soir tout en travaillant à temps plein le jour – elle est bien placée pour connaître leurs besoins.

Fortement engagée dans son milieu, particulièrement au niveau scolaire, on la retrouve durant six ans présidente du Conseil d’établissement de l’école primaire Le Caron. Cette implication ainsi que ses obligations familiales lui ont laissé jusqu’à tout récemment peu de temps pour d’autres formes d’engagement.  Malgré cela Sylvie s’est toujours fait un devoir de participer aux différentes activités du SEUQAM et d’inciter ses collègues de travail à faire de même. « Pour moi ça va de soi. Ça fait longtemps que je suis sensibilisée à l’importance d’une bonne convention collective et que je sais que ça ne se fait pas tout seul. D’ailleurs, je dis toujours à mes collègues que le syndicat c’est chacun d’entre nous. Si on veut que notre point de vue soit entendu, c’est important d’être là où les décisions se prennent. Et dans notre syndicat, c’est en assemblée générale et dans les assemblées de groupe que ça se passe! »

Aujourd’hui elle voit son implication au SEUQAM comme une façon de redonner un peu de ce qu’elle considère avoir reçu grâce au syndicat. « C’est vrai qu’on a une bonne convention collective, mais elle ne nous a pas été donnée. Il y a des gens qui se sont battus fort pour ça. Si on veut que les plus jeunes continuent à profiter de ces conditions, il faut que chaque membre y mette un peu du sien. » On pourrait appeler cela un « donner au suivant » collectif…

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*