Qui sont celles et ceux qui décident de donner temps et énergie au SEUQAM? Quelles sont leurs motivations? Qu’est-ce que leur implication syndicale leur apporte? Dans le but de mieux connaître les membres du SEUQAM qui décident de militer activement au Syndicat, nous vous proposons une série de portraits de membres, militantes et militants au SEUQAM.
Aujourd’hui, nous rencontrons Madeleine Coutu, secrétaire de direction au Centre sportif de l’UQAM et militante active au SEUQAM depuis près de six ans.
Diplômée en communication de l’UQAM, Madeleine Coutu a d’abord travaillé à la Société Radio-Canada, comme secrétaire et assistante à la réalisation. Elle aurait bien aimé continuer dans le domaine des médias, toutefois les horaires de travail qu’on lui proposait étaient incompatibles avec une vie de famille équilibrée. Comme elle connaissait déjà l’UQAM et qu’elle trouvait le milieu stimulant, c’est presque naturellement qu’elle s’y est retrouvée.
Comme bien des personnes engagées par l’UQAM, Madeleine a dans un premier temps été « à statut particulier » et conséquemment elle a souvent changé d’affectation. Au fil des ans, elle s’est retrouvée aux services à la vie étudiante, des bibliothèques, de communication ainsi qu’aux facultés des sciences, des sciences de l’éducation et des sciences de la gestion. Depuis plus d’un an, elle occupe le poste de secrétaire de direction au Centre sportif.
Une implication qui allait de soi
L’implication de Madeleine Coutu au SEUQAM remonte à 2006. Elle devient alors représentante des membres du Groupe bureau au Comité santé, sécurité et mieux-être au travail (CSSMT). Tout récemment, elle a accru son engagement et a accepté d’assurer la permanence de cet important comité du SEUQAM. De plus, elle se fait un devoir d’assister régulièrement aux réunions du Conseil syndical.
De son travail au CSSMT, elle dit qu’il lui a permis d’apprendre beaucoup de choses, de mieux comprendre la réalité du travail de collègues de secteurs différents et de se sentir utile. Elle résume ainsi la fonction de ce comité. « Bien sûr, nous devons défendre les membres du SEUQAM lorsque leurs conditions de travail sont inadéquates ou dangereuses, mais nous avons aussi la responsabilité de travailler pour prévenir les accidents de travail et faire en sorte que nos membres aient droit à un milieu de travail sain. » Elle apprécie également beaucoup les réunions du Conseil syndical. Cette instance du syndicat, qui réunit tous les membres de comités ainsi que les délégués syndicaux, lui permet d’avoir une vue d’ensemble des activités du syndicat.
Quand on demande à Madeleine pourquoi elle a décidé de s’impliquer au SEUQAM, elle nous répond qu’encore là, c’était une chose toute naturelle. Logeant dans une coopérative d’habitation depuis 1985, ayant fait partie du C.A. de la garderie de son garçon Jean-Philippe et ayant par la suite contribué à mettre sur pied un service de garde à son école primaire, l’action communautaire fait partie de sa vie. Pour elle, il n’y a pas de doute : ensemble et uni on est plus fort que seul!
S’occuper de ses affaires
Finalement, lorsqu’on lui demande quel argument elle pourrait donner à un membre du SEUQAM pour s’impliquer dans son syndicat, la réponse est immédiate: «Si tu ne t’occupes pas de tes affaires, quelqu’un d’autre va s’en occuper et ça ne sera pas nécessairement à ton avantage. »
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